À
peine les premiers pas posés
Tu
envisages de traverser
Ta
vie tout juste commencée
Quel
est donc cet espoir pressant
Apparu
dès ton premier an
Sans
saisir l'unité du temps ?
Pris
par le mouvement ambiant
Tu
cours derrière l'évident
Qui
n'est pour l'heure qu'un faux fuyant
Agir
encore et toujours
Sera
le refrain de tes jours
Oubliant
l'odeur de l'amour
Celui
qui honore les fleurs
Leurs
délicates et folles couleurs
Leur
balancement à tout heure
Frôlées
par le vent chahuteur
Elles
envoûtent les visiteurs
Et
repoussent les détracteurs
Fines
silhouettes flexibles
Aux
frémissements tangibles
Leurs
douces voix miscibles
Sont
offertes aux initiés
Et
pour le cœur des éveillés
Cette
élégance ouatée
Ici
les arbres pavoisent
Tandis
que tu paies l'ardoise
De
tes frasques grivoises
Balayés
par le vent frileux
Il
ne restera plus un gueux
Pour
découvrir les chemins creux
Je
marche et je me réjouis
De
ce parcours encore fleuri
Qui
m'accompagne aujourd'hui.
1 commentaire:
Très beau poème et blog...
Je reviendrai.
Bonne journée
@+
timilo
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